Agence

Extrait d’un entretien

Guillaume Hannoun, pourquoi avez-vous appelé votre agence «moonarchitectures» ?

Pour conquérir de nouveaux espaces. La conquête spatiale illustre bien mon attitude d’explorateur de l’espace, une volonté de trouver de nouveaux lieux pour abriter les besoins humains et ma détermination à me dépasser pour atteindre les objectifs de la commande.

En quoi votre démarche se caractérise-t-elle plus précisément ?

Je dirais que ma démarche s’apparente à celle d’un artiste de théâtre. Chaque projet est l’occasion d’interpréter un nouveau rôle.
Le programme est le texte, le contexte la scène.
Le maître d’ouvrage me donne les moyens de réaliser son projet.
Mon rôle est dans l’interprétation et la matérialisation de ses désirs.
Dans le conseil aussi.
Car il faut, comme dans un rôle, se l’approprier, le faire sien pour en tirer la quintessence.
Je dois transposer en espaces cette volonté initiale.
Je le fais en plans sur le papier, en maquettes (réelles ou virtuelles), comme l’acteur le fait à l’écran ou sur les planches d’un théâtre.
Il faut savoir s’adapter, trouver des solutions spécifiques, jouer de notre art. Il n’y a pas de recettes génériques.
Chaque nouveau projet est l’occasion de tout réinterpréter, en fonction du texte que donne le client.

Quels sont donc vos domaines spécifiques d’intervention ?

Le savoir-faire de l’agence couvre une palette assez large, elle aborde chaque domaine d’intervention avec la même attitude.
Nous avons eu la chance d’être sollicités pour des projets d’échelles très différentes : la plus petite étant la création de mobiliers spécifiques, notamment pour l’aménagement de commerces, la plus grande étant celle de l’architecture urbaine.
Nous avons même participé avec plusieurs agences renommées à des projets internationaux, qui nous ont permis d’appréhender l’échelle du territoire, mais aussi d’autres cultures.
Ce dossier d’œuvre présente un aspect essentiel du travail réalisé : le logement.
Habiter est l’une des fonctions primordiales de l’être humain, l’un des aspects du métier le plus ancré dans la réalité du quotidien : les bâtiments réalisés vont côtoyer pendant plusieurs années le quotidien de ceux qui vont les habiter.
Ainsi, va se développer un rapport étroit entre les espaces que nous aurons dessinés et ceux qui vont y vivre, dans la ville, dans la vie.